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Jean-Arnaud CAMICAS

Psychologue clinicien

Psychologue clinicien d’abord spécialisé en psychologie de la santé, j’ai, après plusieurs années d’intervention auprès d’adultes dans le domaine médico-social (cancérologie, pneumo-cardiologie, psychiatrie et addictologie) décidé d’orienter progressivement ma pratique vers la psychothérapie de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte : d’une part en institution (Centre Médico-Psycho-Pédagogique, médecine préventive universitaire, foyer pour enfants placés par l’ASE) et d’autre part, depuis 2017, en cabinet libéral.

Mes réflexions, nourries des témoignages des patients, parents et enfants reçus au cours de ces années, m’ont amené à m’intéresser de plus près aux effets singuliers de la parole  sur la construction du lien social et sur le corps, tant chez l’adulte que chez l’enfant. Par ailleurs, les spécificités du psychisme de l’enfant ont nécessité que j’approfondisse ma connaissance des techniques les plus à même de permettre à sa parole de se déployer librement.

Enfin, outre une démarche de formation continue par ma participation régulière à des groupes d’étude et soutenue par des séances de supervision auprès de praticiens expérimentés, je fais l’expérience des effets de ma propre parole à l’occasion d’un parcours de psychothérapie personnelle.

  • Formation initiale et continue :

    Diplôme d’enseignement supérieur : MASTER Professionnel – Psychologie clinique – Bordeaux II (2005)

    Depuis, outre les conférences et séminaires spécialisés, je participe à des groupes bi-mensuels de réflexion théorico-clinique.

  • Expérience professionnelle :

    Clinique Paulmy (Bayonne) – Association à l’Abordage (St-Etienne-de-Baïgorry) – EHPAD L’Hespérie (Biarritz) – Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé (Bayonne) – Centre Hospitalier Spécialisé Ravenel (Mirecourt) – Institut Régional du Travail Social de Lorraine (Nancy) – Centre Médico-Psycho-Pédagogique (Nancy) – Réseau Addictions Ville-Hôpital (Nancy) – Centre Médical Toki Eder (Cambo-les-Bains).

Méthode

Le principe général de mon intervention consiste à déterminer dans un premier temps (analyse de la demande) si le(s) symptôme(s) évoqués (difficultés d’apprentissage, agitation, troubles de l’attention, somatisations ou incontinences chez l’enfant ; fatigue morale, angoisse, inhibition, impulsivité ou encore addiction(s) chez l’adulte) “veulent dire” quelque chose, au sens littéral, c’est-à-dire s’ils tentent d’exprimer ce qui ne peut alors se dire avec des mots*. Le cas échéant, il s’agira alors “d’aider le sujet à se constituer dans sa parole par rapport à son histoire pour dégager, à travers un certain cheminement, un message auquel un sens pourra être donné” (M.Mannoni). A défaut, un soutien psychologique assorti de quelques conseils si nécessaire, sera proposé

A part pour l’enfant, chez qui le symptôme psychique relève d’une logique particulière du fait d’être articulé à celui(ceux) des parents ou responsables éducatifs, l’objectif de la thérapie ne sera pas tant la disparition rapide des troubles évoqués (elle arrivera en temps voulu!) que l’obtention de la pérennité d’un changement assumé du rapport à l’autre, et donc à soi.

Dans les cas d’anxiété importante, ou bien selon votre demande, une ou plusieurs séances de relaxation pourra(ont) être effectuée(s) en complément du soutien à la verbalisation, avec l’adulte comme avec l’enfant.

Favorisant l’expression de l’inventivité langagière à travers le dialogue, le jeu et l’expression graphique, le cadre proposé à l’enfant doit lui permettre de progressivement se “risquer” à exprimer ses besoins, craintes ou questionnements à mesure qu’il reconnaît les possibilités offertes par la maîtrise du langage et le développement de son corps, et qu’il saisit la nécessité sécurisante de soumettre ces derniers aux règles permettant le “vivre ensemble”, condition indispensable à la naissance et à la pérennisation de l’envie d’apprendre.

L’adolescent(e) trouvera dans mon cabinet un lieu “autre” où non seulement lui sera garantie la confidentialité des propos, mais où il lui sera aussi rendu possible de “s’y retrouver” dans un monde qu’il ne comprend peut-être plus trop, un monde fait de mots qui n’ont souvent plus le même sens, afin d’investir avec confiance l’image de l’adulte qu’il souhaite devenir.

L’adulte pourra quant à lui bénéficier d’un accompagnement pour passer une expérience difficile, ou bien venir exprimer librement sa parole en face à face ou sur le divan selon les principes d’une psychothérapie d’inspiration psychanalytique, à un rythme de séances régulier (dont il sera convenu lors de la (des) première(s) entrevue(s)).

Les parents pourront venir, accompagnés ou non de leur(s) enfant(s) (4 personnes maximum) pour évoquer des difficultés éducatives et bénéficier de conseils pratiques (les meilleurs étant souvent ceux qu’on parvient à inventer soi-même, avec le soutien et la “guidance” du psychologue!).

* Si les symptômes évoqués s’avéraient (malgré leur importance) ne pas relever de cette logique, le patient serait ré-orienté vers un(e) spécialiste de la rééducation (psychomotricien(ne), orthophoniste, neuropsychologue, etc.) ou vers un médecin.

Conditions d’accueil et de prise en charge

La première consultation avec l’enfant en bas âge (3 à 6 ans) sera systématiquement faite en présence d’au moins un des parents ou responsables légaux. Elle pourra être suivie, le plus souvent avec l’un de ces adultes, de quelques autres rencontres formant les « premiers entretiens » qui permettront de reconnaître la logique du symptôme” et d’évaluer la nécessité d’un éventuel suivi (dont la durée ne pourra être déterminée à l’avance mais se précisera au fur et à mesure des entretiens). Dans ce cas l’enfant sera reçu en entretiens individuels et/ou familiaux jusqu’à la disparition (ou a minima la résorption significative) des symptômes qui avaient fait l’objet de la demande de consultation.

L’enfant d’âge moyen (7 à 13 ans environ) sera reçu dans les même conditions que celles décrites ci-dessus mais il pourra, s’il en exprime le souhait et avec l’accord exprès du(des) responsable(s) légal(aux), être reçu seul dès la première séance.

Quant à l’adolescent(e) ou au(à la) jeune adulte non émancipé(e), il(elle) sera reçu seul(e) de préférence, sauf s’il (si elle) souhaite être accompagné par un proche. De plus, s’il (si elle) est encore mineur(e) mais se rend capable de régler ses séances par ses propres moyens, il(elle) pourra être reçu(e) sans l’accord du parent ou responsable légal.

N.B. : Je ne pratique pas l’évaluation standardisée de l’intelligence (QI) dans le cadre du cabinet. Les psychologues scolaires et les neuropsychologues sont habilités à effectuer les mesures psychométriques nécessaires.

Quelques citations…

... Autour de l’enfant :

« L’enfant qui va naître a déjà son passé. » (H. de Montherlant)

« Que tu lui donnes un crayon et l’enfant bâtit sa maison. » (C. Nougaro)

« Nous n’existons que parce que nous sommes reliés aux autres par la parole ». (F. Dolto)

« L’important c’est qu’un enfant puisse toujours dire ce dont il a envie, mais pas toujours le faire. » (F. Dolto).

« On ne permet jamais à certains enfants, même pendant leur plus tendre enfance, de rester étendus et de planer. Ceux-ci perdent beaucoup et le sentiment qu’ils désirent vivre par eux-mêmes peut leur échapper complètement. » (D.Winnicott)

« (…) là où le jeu n’est pas possible, le travail du thérapeute vise à amener le patient d’un état où il n’est pas capable de jouer à un état où il est capable de le faire. » (D.Winnicott)

« Les nouvelles amitiés prouvent à l’enfant qu’il est capable d’aimer et d’être aimé, que l’amour et la bonté existent, ce qui est inconsciemment ressenti comme la preuve qu’il peut réparer le mal qu’il a fait aux autres en imagination ou en fait. » (M.Klein)

« L’enfant doit être amené, par une prodigieuse dépense d’amour, de tendresse et de soins, à pardonner aux parents de l’avoir mis au monde sans lui demander son intention (…). » (S.Ferenczi)

« Les symboles sont la langue même des enfants, nous n’avons pas à leur apprendre comment s’en servir. » (S.Ferenczi)

« La première erreur des parents, c’est l’oubli de leur propre enfance. » (S.Ferenczi)

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